Lokality svetovho kultrneho dedistva na zem SR

Kultrne a prrodn dedistvo je neocenitenm a nenahraditenm vlastnctvom kadho nroda, ale aj celho udstva. Strata spsoben chtranm alebo zmiznutm ktorejkovek z tchto najvzcnejch hodnt znamen ochudobnenie dedistva vetkch nrodov sveta. Vzhadom na vnimonos si zaslia pecilnu ochranu proti nebezpeenstvm, ktor ich oraz viac ohrozuj……V snahe napravi tto situciu a zabezpei, pokia to bude mon, nleit identifikciu, ochranu, zachovanie a prezentciu svetovho dedistva, prijali lensk tty UNESCO v roku 1972 dohovor, ktor sa tka ochrany svetovho kultrneho a prrodnho dedistva. Pre eskoslovensk federatvnu republiku nadobudol platnos 15. februra 1991 na zklade jej listiny o prijat dohovoru. Viazanos Slovenskej republiky dohovorom vyplva z jej sukcesie do medzinrodnch zmlv a zvzkov predchdzajceho ttu. Dohovor je uverlement considrs comme des dcorations rajoutes, où les concepts picturaux sappliquent sans ambiguït.
Dans le même contexte, lapplication de peinture sur des statues et autres œuvres à haut et bas-relief est galement un trait largement accept et ces variations sont donc galement prises en compte dans linterprtation de la peinture dans le cadre de la charte.
Pour ce qui est de la prservation du patrimoine culturel, lorsque des techniques picturales ont t utilises dans la chambre à relique dun stupa au Sri Lanka, ou sur les murs dun tombeau souterrain comme chez les gyptiens et les trusques, et même dans des espaces pour vivre taills dans le roc ou la terre, laspect patrimonial du monument est pris en compte, et les surfaces dcores traites comme des peintures murales.
Cependant, les biens meubles pouvant prsenter les mêmes techniques de peinture, comme les statues mobiles et les objets de la vie de tous les jours, resteront considrs comme des objets et non comme des peintures, à moins que lauthenticit de lobjet ne soit rattache à un lment dcoratif statique comme partie dune surface peinte à laquelle il tait à lorigine rattach.
Enfin, on peut arguer que, de tous les lments du patrimoine culturel immobilier conserv, les peintures peuvent être considres comme les plus dlicats et, de fait, les plus vulnrables.
Article 1 :DfinitionLe patrimoine pictural mural peut être considr comme lensemble de toutes les surfaces peintes, lorsque les lments du bien culturel tombent sous le coup de linterprtation des peintures voque dans lintroduction de la prsente Charte, et se trouvent in situ.
Article 2 :Politique de protectiontant donn leur multitude, il serait humainement impossible de documenter ou de protger lgalement tous les monuments peints. Les appels au respect et à la sauvegarde de ces biens culturels ne sont peut-être pas une solution efficace à 100 % pour leur protection, sans compter quil existe dautres factures de destruction et de dtrioration, comme le climat, lhumidit, la bio-dtrioration, voire leffondrement de la structure de support. Par consquent, les meilleures tentatives de protection seraient de classer lgalement les sites, et de les surveiller avec une grande vigilance, dans loptique dune conservation indispensable et suivie dans le temps fournie par des professionnels qualifis.
Article 3 :LgislationComme les autres lments du patrimoine, les peintures devraient appartenir à lhumanit tout entière, et être soumises à une profonde obligation morale. Ces reflets de la conscience humaine devraient être inscrits dans les recueils de lois du pays, et assortis dobligations de protection de la part des tats, des gouvernements locaux, des institutions et des propritaires privs. La lgislation devrait stipuler une protection obligatoire et mettre à disposition des ressources en vue de cette activit, ainsi que dans loptique dune recherche et dune protection scientifiques sur site. La lgislation devrait porter sur le concept dun patrimoine appartenant à toute lhumanit et à tous les peuples, et non pas à ses seuls propritaires ou à ltat. Les lois promulgues devraient interdire la destruction, la dgradation ou laltration des originaux et de leur environnement, hormis si les professionnels et autorits responsables sont au courant des changements et y donnent leur assentiment. Des sanctions lgales doivent être instaures pour toute violation de ces rglementations. Des dispositions lgales devraient pouvoir s’appliquer aux nouvelles dcouvertes et à celles en attente denregistrement. Les projets immobiliers doivent comprendre des tudes dvaluation de limpact de ceux-ci sur les biens culturels dans le voisinage.
Article 4 :DocumentationLes dossiers de ltat sur le patrimoine pictural mural doivent être exhaustifs, car cest là lun des points les plus dlicats pour la prservation. La connaissance approfondie du site est ainsi un atout certain. Ces dossiers doivent contenir autant dillustrations que possible, pour mieux communiquer sur les lments du patrimoine.
Le dossier individuel de chaque site doit être aussi complet que possible. Voici une possibilit de squelette pour ce dossier :
Structure du supportEnduitCouche de prparationCouche picturaleCouche de protection
Le dossier doit être tenu sur la base des techniques , matriaux et problèmes lis à chaque couche.
Il convient de recueillir le maximum dinformations sur les aspects techniques. Toutefois, la plus importante base dinformations sera les reproductions des peintures . Plus il y en a, mieux cest. Il est absolument vital de couvrir les moindres coins et recoins dun mur peint, car lon ne sait jamais quelle zone risque dêtre endommag. Le dossier doit comporter, dans toute la mesure du possible, des reproductions grandeur nature, dans les matriaux les plus durables possibles et les couleurs les plus proches de loriginal. La toile, la photographie et les enregistrements numriques sont tous des solutions utilises aujourdhui.
Les prochaines tapes obligatoires de la documentation sont les suivantes :
DiagnosticStratgies de traitementConsultation et accord sur le traitement
Les trois rubriques dtude ci-dessus doivent sarticuler autour du même squelette quau paragraphe prcdent, et les dtails rassembls doivent être enregistrs dans les fichiers appropris. Ces informations doivent être conserves dans le dossier permanent du site, qui demeure un important document darchivage. Sous les trois rubriques, il convient de rpondre à des questions subsidiaires, à savoir les Causes et les Schmas de dtrioration . On peut encore parfaire le dossier en classifiant l’origine de la dtrioration :
Sous la rubrique Humaine, il est possible de dtailler plus avant : Industrielle , Vibrations , Pratiques religieuses , Visiteurs , Dformation dans la reproduction , etc..
L Intervention est le dernier acte, une fois toutes les tapes prliminaires menes à bien. Elle doit suivre aussi troitement que possible lissue des consultations et de laccord intervenu entre les experts responsables. La rversibilit est un critère fondamental dans la formulation des stratgies de traitement. Cette action est lapoge de tous les travaux de prparation et doit donc être soigneusement documente, à laide de photographies ou dautres enregistrements, suivant une ligne Avant et Après .
Les tapes suivantes de rintgration et même de restauration doivent être encore plus soigneusement tudies pendant la phase de consultation et daccord , et ne doivent être ralises que dans les cas extrêmes où il nexiste aucune autre alternative, avec une grande prudence, particulièrement sil sagit de monuments vivants.
Article 5 :Traitement et surveillance permanentsLes peintures murales sont lune des composantes du patrimoine les plus dlicates, soumises à la dtrioration et à la dgradation en de brefs laps de temps du fait du manque dattention. Par consquent, elles ncessitent une vigilance constante. Ainsi, pour maintenir une surveillance systmatique, il convient de conserver à porte de main les traitements que les peintures murales ont subi depuis la toute première intervention : il faut donc un enregistrement du diagnostic et du traitement effectus jusqualors, ainsi que des relevs graphiques en parallèle de la peinture, dans des macro-zones choisies denviron un mètre carr . Les intervalles de la surveillance courante doivent être fixs dans chaque cas, et le travail confi à des professionnels. La surveillance rgulière est essentielle pour les peintures, laccès permanent aux biens culturels doit donc être lgalement garanti, même sils se trouvent sur une proprit prive. Si un quipement de suivi des conditions atmosphriques ou même de surveillance des dommages causs par les visiteurs doit être install, des dispositions lgales doivent être prises en ce sens. Le contrle des lampes et du type dclairage des peintures est essentiel, et doit aussi faire lobjet de dispositions lgales. Lhumidit due à un excès de visites est un autre facteur à soumettre à un contrle. La prise de mesures durgence en cas de situation spciale constate suite à une surveillance vigilante doit être dicte au niveau statutaire.
Article 6 :Prsentation, recherche et informationLa prsentation du site et du patrimoine doit être principalement guide par les considrations relatives à la dtrioration chimique, physique ou autre. Elle doit toujours être envisage à la lumière de ces critères. Parallèlement, le public doit avoir loccasion dapprcier la valeur du patrimoine. Il convient donc de donner au public intress et aux rudits toutes les occasions de se pencher sur les prcieux trsors du pass et de communiquer leurs observations aux lecteurs intresss. Il serait bon dintgrer un volet de recherche au système de protection du patrimoine. Linformation du public est un domaine ncessitant un maximum deffort. La littrature sur le sujet et, plus particulièrement, de bonnes tudes illustres, sont indispensables. Des installations destines aux touristes et aux groupes religieux doivent être mises en place. Lexactitude des informations scientifiques mises à la disposition du public doit être soigneusement vrifie.
Article 7 :Qualifications professionnellesCet aspect de la formation à diffrents niveaux de spcialisation doit être bien assur. Quil sagisse dun simple technicien ou dun professeur faisant autorit sur une spcialit donne, tous doivent avoir loccasion de mettre à jour leurs connaissances. À chaque niveau dintervention, les jeunes acteurs de la conservation des peintures doivent recevoir des qualifications acadmiques remises par des institutions reconnues, en consultation avec des organismes professionnels comme lUNESCO, lICOMOS, lICCROM et lICOM sur ces questions et sur dautres aspects professionnels. Les diverses chartes promulgues sur des disciplines associes, telles la Gestion du patrimoine archologique ICOMOS, 1990, le Tourisme culturel ICOMOS, 1999, et bien dautres, doivent être consultes. Des changes de formation, dans une optique dactualisation des connaissances des spcialistes et dinformation sur les tudes menes en parallèle dans diffrentes rgions du monde, doivent être encourags.
Article 8 : Coopration internationaleLe partage du patrimoine commun de lhumanit est un concept auquel on ne soppose pas. Il est ncessaire de le renforcer et de lencourager autant que possible, et ce à tous les niveaux dactivit. Dans chaque nation, les professionnels doivent se mettre en liaison avec les organismes professionnels ou institutionnels mondiaux, et collaborer en vue de mettre à jour les connaissances et lexprience communes, afin de contribuer aux publications scientifiques internationales et nationales dans les diverses disciplines de la conservation des peintures, car celles-ci sont un outil majeur pour se tenir au fait des recherches conduites partout dans le monde. Les mthodes modernes de communication, par les mdias lectroniques, peuvent apporter une aide immense dans ce domaine.


zdroj: Icomos Slovakia

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